Description du spot Sans aucun doute, une des plus belle plongée de la rade Marseillaise ! C'est l'un des spot de plongée ayant le plus bénéficier de l'effet Parc national...
Le junkers 88: 1936 / 1943
Les vestiges d’un bombardier allemand dans les eaux Marseillaises à près de 53 m de fond!
55 m
Niveau 3 expérimentés
43° 16' 430' N
5° 17' 100' E
Ce spot de plongée épave se situe à près de 500 m des îles du Frioul non loin de l’îlot « Tiboulen ».
Cette épave profonde s’adresse particulièrement aux plongeurs Niveau 3 confirmés, aux amateurs d’épaves profondes et de ce passé qui les accompagne, parfois tragique.
Étant bien conservée et pratiquement entière, cela en fait une épave plutôt rarissime et la rend d’autant plus intéressante : ses détails n’échapperont pas à l’œil affûté des adeptes.
Posée à plat sur le sable, l’épave repose par 53 mètres.
Le nez du Junker est brisé au niveau de la partie vitrée, et la mitrailleuse de nez a disparue. Il reste les arceaux de la verrière supérieure.
A l’intérieur du cockpit figurent encore les deux sièges du pilote et du copilote avec certains instruments du tableau de bord.
Seule l’aile gauche a son moteur mais aucune d’elles n’ont conservé leurs hélices.
Il est impressionnant de découvrir la cocarde allemande sur l’aile gauche : croix noire bordée de blanc.
Le fuselage est en bon état, malheureusement la queue est repliée vers l’aile droite dans un angle de 45°. Sous l’aile droite on peut voir un des pneus du train d’atterrissage.
Prenez garde au filet de pêche attaché entre l’aile droite et la queue de l’épave.
On peut observer de belles sabelles et d’imposants spirographes qui ont élu domicile sur l’épave.
Celle-ci est également visitée par des langoustes et des homards.
Elle est, comme la plupart des épaves, toujours accompagnée par des bancs de castagnoles et d’Anthias qui ne se lassent pas de ce type d’habitat.
Le junkers fut l’appareil le plus polyvalent de la Luftwaffe et probablement de toute l’histoire de l’aviation.
Cette épave d’avion était un bombardier allemand qui fut produit à 15.000 exemplaires lors de la seconde guerre mondiale.
Le modèle principal fut le « Ju 88A », mais le Junkers fut à partir de 1943 décliné en de multiples versions.
On ne dispose d’aucune information sur cette épave.
Vraisemblablement il s’agirait d’une version « Ju 88A » , mais sans certitude.
Son premier vol eu lieu le 21 décembre 1936.
Les performances de cet appareil lui permirent d’effectuer des missions très diversifiées : chasseur, chasseur nocturne, tueur de chars, bombardier en piqué, reconnaissance, et même engin télécommandé.
Par ailleurs, il prit part à de nombreuses batailles lors de la seconde guerre mondiale.
Son équipage était composé de 2 à 6 hommes.
Il mesurait 14,4 mètres pour une hauteur de 4,85 mètres, et avait une envergure de 20 mètres.
Son armement était de :
– 4 mitrailleuses MG de 7,92 mm (certaines versions en eurent six) .
– 2.000 kilos de bombes.
De même que le Latécoère 298, sa présence serait due à une panne mécanique ayant entraînée un amerrissage d’urgence.
Il semblerait que suite à une avarie technique le pilote tenta un amerrissage au plus prés de l’île de Frioul, mais celui-ci aurait manqué sa manœuvre et crasha l’appareil.
Il paraîtrait également, que les 4 hommes de l’équipage périrent lors du crash, ils n’avaient que 19 ans.
Aussi cette épave est une sépulture et doit être traitée avec le plus grand respect….
Le junkers 88: 1936 / 1943





